Échos d’il y a 100 ans
Comptes-rendus de conseils municipaux et presse de l’époque, souvenirs de Villersois, extraits de textes de Jean-Claude Grumberg, Dominique Durvin, Matéi Visniec, Jehan Rictus, lettres de poilus…
En 2005, la municipalité de Villers St Paul (Oise < Picardie) a décidé de fêter les 100 ans de la construction de la mairie et nous a donné carte blanche pour monter une pièce de théâtre autour de cet événement.
Création 2005
Pièce : Échos d’il y a 100 ans
Auteurs : témoignages, archives et extraits de textes
Montage, lumières, scénographie & mise en scène : Philippe Georget
Costumes : Monique Béaur
Avec : Noëlle Bartyzel, Muriel Bertrand, Hélène Bocq, Xavier Bulliard, François Dain, Emilie Fleurence, Bruno Gacek, Serge Gawronski, Natacha Graux, Monique Lejeune, Gilles Monceau, Eliane Thibaut, Emeline Vaccari
Nombre de représentations : 12
Sujet
Pour avoir de la matière textuelle, des anecdotes, des souvenirs, nous avons organisé une soirée des « anciens ». Mais, c’était déjà la deuxième génération : leurs souvenirs d’enfance datant des années 20, 30 étaient bien présents, mais ils n’avaient plus les souvenirs de leurs parents.
Nous disposions toutefois de matériaux textuels : compte-rendus de conseils municipaux importants de l’époque et quelques articles de presse.
Nous avons alors choisi de partir également d’extraits d’autres textes et de traiter plus généralement des petites histoires personnelles dans la grande Histoire 1900 – 1914 :
- Cœur populaire de Jean Rictus
- Le Lavoir de Dominique Durvin et Hélène Prévost
- La femme comme champ de bataille de Matéi Visniec
- En r’venant d’l’expo de Jean-Claude Grumberg
- Lettre du poilu Maurice Maréchal
Les faits rapportés que vous allez voir sont véridiques, mais les relations entre les personnes sont de la fiction : il a bien fallu donner de la chair, de la vie à des délibérations municipales, des faits rapportés oralement ou par la presse. D’autre part, nous avons inséré quelques souvenirs de nos anciens des années 30 pour les ramener au début du siècle. Et enfin, pour une efficacité théâtrale, nous avons pris quelques légèretés avec certaines familles : si les descendants sont dans la salle, il faut n’y voir aucune malice de notre part !